Le géant de la mode Zara, appartenant au groupe Inditex, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la publication de sa dernière campagne publicitaire pour sa collection haut de gamme “Atelier”. Les internautes ont vivement réagi à la campagne qui présente des statues drapées de blanc à côté de décors d’atelier en ruine et de mannequins recouverts de poussière blanche, ce qui a été perçu comme une référence aux événements tragiques à Gaza, en particulier aux victimes civiles.

La collection “Atelier” de Zara, lancée le 7 décembre dernier, visait à mettre en avant l’élévation de la marque vers des produits haut de gamme. Cependant, la campagne publicitaire a suscité une vague d’appels au boycott sur les réseaux sociaux, avec le hashtag “BoycottZara” en tête. De nombreux commentaires virulents ont envahi les publications Instagram de la marque, exprimant le sentiment de manque de respect envers le peuple palestinien.

Face à cette controverse grandissante, Inditex a rapidement retiré les photos incriminées de sa campagne et a retiré les articles de la collection de son site web français. Mardi matin, Zara s’est expliqué sur Instagram, expliquant que la campagne avait été conçue dans une perspective artistique, mais a reconnu que certains clients s’étaient sentis offensés. La marque a présenté ses excuses et a affirmé son profond respect envers tous. Cependant, ces explications n’ont pas suffi à calmer l’indignation des clients, certains les considérant comme des excuses inacceptables.

Pour les entreprises, le délicat équilibre entre les intérêts des consommateurs, des employés, des fournisseurs et des investisseurs dans le contexte de conflits géopolitiques devient un véritable casse-tête, comme l’a montré le récent limogeage du PDG du Web Summit pour des commentaires sur le soutien occidental à l’Etat d’Israël.

By mel