Selon des informations fournies par le ministère de la Santé de Gaza géré par le Hamas, 8.805 Palestiniens ont perdu la vie depuis le déclenchement d’affrontements le 7 octobre, suite à une attaque surprise contre Israël et les répliques conséquentes de ce dernier. Parmi les victimes recensées figurent au moins 3.648 enfants et 2.187 femmes. Par ailleurs, l’ONU évoque environ 22.240 blessés dans le bilan provisoire dressé par l’OCHA.
Bombardement dans le camp de réfugiés à Jabalia survenu le 31 oct. (Photo : Abdelhakim Abu Riash)
Destruction et Décès au Camp de Réfugiés de Jabalia
Des raids aériens dévastateurs ont marqué Jabalia, un camp de réfugiés dans le nord de Gaza, pour la deuxième fois en moins de 24 heures, rapporte l’OCHA. Ces frappes, qualifiées parmi les “incidents les plus meurtriers”, ont entraîné la destruction de bâtiments d’habitation et causé la mort de dizaines de civils.
Crise Médicale : Patients en Danger
Le principal centre de soins pour le cancer à Gaza, l’hôpital turco-palestinien, est confronté à une pénurie de carburant qui paralyse ses services, mettant la vie d’environ 70 patients en jeu, a souligné l’OCHA. Le sort des patients de l’hôpital Al Hilo est également préoccupant suite à des frappes récentes, affectant ses opérations et celles de maternités environnantes adaptées pour soigner les blessés.
Actuellement, 14 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé de fonctionner, et l’accès au nord de Gaza est sévèrement restreint à cause des affrontements, bloquant ainsi l’acheminement de l’aide vitale à environ 300.000 personnes déplacées.
Lutte pour l’Aide Humanitaire
Malgré l’entrée récente de convois d’aide par le passage frontalier de Rafah, la situation reste critique. Martin Griffiths, le coordinateur des secours de l’ONU, a indiqué que les efforts déployés pour faire entrer les camions d’aide à Gaza sont loin de répondre aux besoins pressants. De plus, le ravitaillement en carburant essentiel pour les infrastructures sanitaires et de désalinisation demeure bloqué par les autorités israéliennes.
Source image de couverture : MAHMUD HAMS / AFP