Plus de 20 suspects sur les 50 arrêtés ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête.

Mercredi, les services de sécurité marocains ont procédé à l'arrestation de 50 suspects dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste.

L’Opinion

Mercredi, les services de sécurité marocains ont procédé à l’arrestation de 50 suspects dans le cadre d’une vaste opération antiterroriste.

Plus de 20 de ces individus ont été placés en garde à vue pour approfondir les enquêtes appelées conjointement par le Bureau central d’enquêtes judiciaires du Maroc (BCIJ) et la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).

Ces arrestations ont été réalisées lors d’opérations simultanées dans 13 villes du Maroc, notamment Casablanca, Mohammedia, Fès, Marrakech, Agadir, Azilal, Meknès, Taza, Tétouan, Larache, Safi, Kenitra et Sidi Kacem.

Selon les informations de SNRTNews, le média d’État, les suspects avaient l’attention des services de sécurité en raison de leurs activités suspectes, qui laissaient supposer des liens avec des organisations extrémistes comme l’État islamique et Al-Qaïda.

Au cours des perquisitions requises dans les domiciles des suspects, les forces de sécurité ont saisi des couteaux, des manuscrits prêchant des idéologies terroristes ainsi que des guides de fabrication d’explosifs.

Cette arrestation constitue l’une des plus importantes opérations antiterroristes prévues au Maroc, un pays conscient de la persistance des menaces terroristes dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et sur le continent africain.

Récemment, le Maroc a appelé le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à accorder la priorité à une approche régionale pour faire face à la montée croissante du terrorisme et de l’extrémisme violent, notamment dans la région du Sahel.

Le pays d’Afrique du Nord a également souligné l’importance d’une approche de responsabilité partagée en tant que mécanisme efficace pour relever les défis qui touchent la région.

Les forces de sécurité marocaines mènent régulièrement ce type d’opérations dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme. Par exemple, le 29 mai dernier, les autorités ont démantelé une cellule terroriste composée de trois membres à Tanger.

Le 19 juillet, le BCIJ marocain avait également collaboré avec les services espagnols pour arrêter deux suspects affiliés à l’État islamique, l’un à Nador (Maroc) et l’autre à Lérida (Espagne). Ces individus avaient des liens avec des groupes actifs de l’État islamique dans les zones de conflit en Syrie, comme l’avaient annoncé les services de sécurité dans un communiqué précédent.

By mel