Des milliers d’Algériens ont défilé le jeudi 19 octobre dans les rues d’Alger et d’autres villes majeures du pays, répondant à l’appel de plusieurs partis, dont le Front de libération nationale et le Front des forces socialistes, ainsi que l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le principal syndicat du pays. Ils protestaient contre ce qu’ils qualifient de “crimes de guerre” commis par Israël à Gaza.

Le 19 octobre à Alger, une vaste assemblée s’est rassemblée pour exprimer son soutien à la Palestine et aux résidents de Gaza. (Photo : Adlène Meddi)

Il s’agissait de la première manifestation autorisée depuis la fin du Hirak, un mouvement populaire de contestation, il y a plus de deux ans. Le parcours dans la capitale s’étendant sur près de cinq kilomètres, les manifestants ont exprimé leur ferme soutien aux Palestiniens.

Ils ont dénoncé les actions d’Israël à Gaza, qualifiant les événements survenus comme des “massacres barbares”. Des slogans pointaient du doigt l’offensive d’Israël contre le Hamas et dénonçaient la “punition collective” infligée à Gaza depuis près de 10 jours. Pour la foule rassemblée, Israël enfreindrait le droit international en s’en prenant notamment aux secouristes, enfants, femmes, écoles et lieux de culte.

Les manifestants n’ont pas épargné les pays occidentaux, notamment les États-Unis, les accusant de soutenir Israël et de rester silencieux face à ces événements. En outre, des nations arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël, comme les Émirats arabes unis et le Maroc, ont également été la cible de critiques virulentes.

By mel