Au milieu d’un conflit qui perdure depuis 56 jours, la région connaît de nouveau l’effusion de sang alors que la trêve entre Israël et le Hamas a expiré. Les conséquences tragiques de ce conflit, marquées par la perte de nombreuses vies civiles et la capture d’otages, ont suscité l’inquiétude de la communauté internationale. Alors que les hostilités reprennent, les espoirs d’une résolution pacifique persistent avec des négociations en cours pour tenter de mettre fin à ce cycle de violence dévastateur.

Israël affirme que l’attaque a coûté la vie à environ 1 200 personnes, principalement des civils, et a entraîné la capture de près de 240 personnes emmenées dans la bande de Gaza. En réponse, Israël, qui a promis d’éliminer le Hamas, a bombardé de manière intensive la bande de Gaza, où ses troupes ont pénétré, jusqu’à la conclusion d’une trêve le 24 novembre, qui a expiré vendredi dernier.

Selon le gouvernement du Hamas, plus de 15 000 personnes, dont 6 150 âgées de moins de 18 ans, ont perdu la vie dans la bande de Gaza. De plus, la Défense civile de Gaza estime que plus de 7 000 personnes sont portées disparues.

La trêve entre l’Etat d’Israël et le Hamas a pris fin vendredi matin, et les hostilités ont repris, comme l’ont confirmé des journalistes de l’AFP sur place.

Le Hamas et Israël se rejettent mutuellement la responsabilité de l’échec de la prolongation de la trêve, notamment en raison de désaccords sur la liste des otages. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a également accusé le Hamas de “violations de l’accord” et de tirs de roquettes en direction d’Israël.

La reprise des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a déjà fait “plus de 100 morts”, selon le ministère de la Santé du territoire, qui signale également des “dizaines de blessés” lors des “bombardements aériens sur des civils”.

Le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a appelé la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la violence dans la bande de Gaza. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié de “catastrophique” la reprise des hostilités, exhortant toutes les parties et tous les États ayant une influence sur les belligérants à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu.

Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, a déclaré que “l’inaction équivaut essentiellement à donner le feu vert au meurtre d’enfants”, lors d’une liaison vidéo depuis Gaza avec des journalistes à Genève. La France a également appelé à rétablir une trêve, qualifiant la reprise des combats entre Israël et le Hamas de “regrettable” et de “mauvaise nouvelle”.

Des discussions sous le couvert de l’anonymat ont révélé que les négociations sur une trêve à Gaza se poursuivent avec les médiateurs du Qatar et de l’Égypte, après une nuit de négociations intenses.

Au cours des sept jours de trêve, 80 otages israéliens, principalement des femmes et des enfants, ainsi que 240 prisonniers palestiniens, dont des femmes et des mineurs, ont été libérés. Quelques étrangers ou binationaux, en grande partie des Thaïlandais travaillant en Etat d’Israël, ont également été libérés en dehors de l’accord. Cependant, quatre Français sont toujours considérés comme otages ou portés disparus.

By mel