Les habitants d’une zone proche de la capitale soudanaise ont reçu lundi l’ordre d’évacuer, ont indiqué des habitants, alors que les combats entre l’armée et les forces paramilitaires continuent de secouer la capitale.
Des habitants d’une zone proche de la capitale soudanaise, Khartoum, ont reçu l’ordre d’évacuer en raison des combats en cours entre l’armée et les forces paramilitaires. Des tirs d’artillerie lourde ont touché des zones densément peuplées à Khartoum et dans la ville voisine d’Omdurman. L’armée et les forces paramilitaires ont commandé l’évacuation des civils d’Abu Rouf, et des frappes aériennes ainsi que des tirs d’artillerie ont été utilisés pour couper l’accès à la zone par le pont de Shambat, contrôlé par les Forces de soutien rapide (RSF).
La guerre en cours entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhan, et le commandant des RSF, Mohamed Hamdan Daglo, entraîné de nombreux morts et déplacé de millions de personnes. L’infrastructure fragile du pays a été largement détruite, avec des conséquences dévastatrices sur les soins de santé et la fourniture de soins médicaux, notamment pour les victimes de violences sexuelles.
Le 15 avril, des agressions sexuelles ont été documentées à Khartoum et au Darfour, une région instable à l’ouest du Soudan. Cependant, en raison du conflit en cours, le nombre de victimes est probablement sous-estimé, car les victimes et les soignants ont du mal à se déplacer en toute sécurité.
La région du Darfour, déjà marquée par une guerre civile meurtrière dans les années 2000, est devenue l’épicentre des combats en cours et subi des destructions massives.