L’étudiante a affirmé que ses vêtements ne représentaient aucune affiliation religieuse. L’avocat a souligné que la discrimination commise par des fonctionnaires est illégale.

Une élève de Lyon aurait été renvoyée chez elle parce qu'elle portait un kimono
L’Express

Une élève de Lyon aurait été renvoyée chez elle parce qu’elle portait un kimono, un vêtement traditionnel japonais.

Selon Nabil Boudi, un avocat des droits de l’homme, envisage de porter plainte pour cet incident. Le directeur de l’école aurait demandé à une adolescente de 15 ans de quitter l’établissement en raison de sa tenue, composée d’un jean, d’un t-shirt, et d’un kimono ouvert.

Boudi a critiqué ces actions, estimant qu’elles reflétaient les excès potentiels des récentes directives du ministère de l’Éducation et qu’il n’y avait rien de religieux dans le simple port d’un kimono. L’étudiante aurait affirmé que ses vêtements ne représentaient aucune affiliation religieuse. L’avocat a souligné que la discrimination commise par des fonctionnaires est illégale, et une plainte pour discrimination religieuse sera déposée.

Récemment, le gouvernement français a annoncé l’interdiction de l’abaya, pour motif d’enfreindre les principes de laïcité dans l’éducation. Cette décision a été applaudie par la droite politique, mais critiquée par l’extrême gauche pour ce qu’elle considère comme une atteinte aux libertés civiles.

En réponse à cette politique, de nombreuses écoles publiques françaises ont renvoyé chez elles des élèves qui refusaient de retirer leurs tenues lors de la rentrée scolaire, provoquant un débat sur les libertés religieuses et civiles en France.

By mel