Issy-les-Moulineaux, le 10 novembre 2023 – Ismael Boudjekada, élu au Grand-Charmont, se retrouve au centre d’une polémique qui secoue la France depuis ses révélations sur les activités d’un groupe de fanatiques sionistes. Le 3 novembre 2023, Ismael Boudjekada a exposé les agissements de ce groupe, impliqué présumément dans un trafic d’armes, sur ses réseaux sociaux. Cependant, au lieu d’être salué comme un lanceur d’alerte, il a été placé en garde à vue le 15 novembre, suscitant des interrogations quant aux raisons de cette mesure.
Des révélations troublantes
Ismael Boudjekada, qui a récemment infiltré le groupe de 540 individus, a révélé des éléments troublants, dont des commandes de tags représentant l’étoile de David, attribuées aux membres du groupe eux-mêmes. De plus, il a repéré la présence d’un agent du Ministère de l’Intérieur, Michael Marciano, travaillant au sein de la police aux frontières, qui aurait proposé de faciliter les voyages de ces individus à l’aéroport Charles de Gaulle en cas de “problèmes”. Choqué par ces découvertes, Ismael Boudjekada a saisi le parquet national antiterroriste et a rendu publiques ces informations compromettantes.
Une garde à vue controversée
Le vendredi 10 Novembre, Ismael Boudjekada a été informé de sa mise en garde à vue, qui a eu lieu le 15 novembre à 9 heures, au sein de la cellule antiterroriste d’Issy-les-Moulineaux. Les autorités souhaitant l’interroger sur les détails de son infiltration et son soutien public au peuple palestinien lors d’une réunion du conseil municipal. Ismael Boudjekada, quant à lui, a réagi en déclarant : “Je déplore qu’en France, en 2023, nous rentrions dans une dérive autoritaire digne des Républiques bananières.”
Pressions croissantes et réactions publiques
Depuis ses révélations, Ismael Boudjekada a subi des pressions croissantes. Il a été contacté par les enquêteurs de PHAROS pour des informations complémentaires, tandis que la presse s’intéresse de près à l’affaire. De plus, il a fait état de menaces de mort et d’une tentative des groupes pour divulguer son adresse en Île-de-France. Les 540 membres du groupe en question ont quitté leur chat WhatsApp et prévoient de se réunir sur d’autres plateformes, par invitation seulement.
Une situation de plus en plus inquiétante
Dans un autre tweet, Ismael Boudjekada a déclaré : “Suite à mon infiltration du groupe de 540 fanatiques sionistes, mon nom est inscrit sur un missile de l’armée d’occupation, une enveloppe a été mise sur ma tête, et les photos et adresses de membres de ma famille ont été diffusées.” Il a également exprimé sa frustration envers le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour son silence face à ces menaces et a déclaré : “Je le dis publiquement : je tiens pour responsable le ministre de l’Intérieur pour tout drame qui pourrait arriver. Cette France me fait honte. Tout élu de la République que je suis.”
La situation d’Ismael Boudjekada continue de susciter des débats et des inquiétudes concernant la liberté d’expression, la sécurité des lanceurs d’alerte et les enquêtes en cours sur les activités du groupe de fanatiques sionistes. La France observe attentivement les développements de cette affaire, qui semble loin d’être close.