Au cours de la nuit, une tragédie épouvantable s’est déroulée dans le quartier Pissevin à Nîmes. Un enfant de 10 ans perd la vie dans un règlement de compte entre trafiquants de drogue.
Suite au décès d’un enfant de 10 ans dans le quartier Pissevin à Nîmes, une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de la tragique fusillade. La famille touchée par les tirs se trouvait simplement en train de passer sur l’avenue des Arts cette soirée-là.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le procureur de la République de Nîmes a exprimé son chagrin en déclaré : “Ils ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.”
Au lendemain du décès de l’enfant et des blessures par balles de son oncle, l’enquête se poursuit pour éclaircir les circonstances de ce drame. Il est confirmé que la famille de l’enfant n’était en aucun cas lié au trafic de drogue ni à des activités criminelles.
Fayed, âgé de 10 ans, a été confirmé décédé par la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, qui s’est rendue à l’hôpital dès la nuit où le petit garçon était pris en charge. Une autopsie sera réalisée pour déterminer la cause exacte de son décès. Il semblerait qu’il ait été touché par une balle dans le dos, une hypothèse que les médecins légistes devront confirmer.
Selon des témoignages concordants, le petit garçon aurait été traîné par la voiture après avoir été touché et être tombé. Son oncle, accélérant pour les éloigner de l’endroit où plus de 50 balles avaient été tirées, n’aurait pas remarqué que l’enfant était pris au piège par sa ceinture de sécurité. Fayed est malheureusement décédé quelques minutes après leur arrivée.
Quant au conducteur, un militaire en permission, il a été touché par au moins trois balles dans le dos. La procureure a rassuré que ses jours n’étaient plus en danger ce mardi. Le conducteur, consciencieux, a expliqué qu’il avait été pris pour cible par des tirs avenue des Arts alors qu’il rentrait chez lui avec ses deux neveux âgés de 7 à 10 ans après être sorti d’un restaurant.
Les tensions entre les quartiers Valdegour et Pissevin à Nîmes sont récurrentes. À plusieurs reprises cet été, des règlements de comptes ont perturbé la vie des habitants. Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, appelle à des solutions concrètes et durables pour faire face à cette situation insupportable.