En ces temps de tensions persistantes au Moyen-Orient, l’armée israélienne se trouve au cœur d’une controverse majeure après avoir admis avoir mené des opérations d’exhumation de tombes dans la bande de Gaza. Ces actions suscitent des interrogations quant à leurs motivations et à leur conformité avec le droit international, dans un contexte de conflit meurtrier dans la région.

Un cimetière situé près de l’hôpital Nasser a été lourdement endommagé lors des attaques de l’armée israélienne sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 janvier 2024. Crédit Photo : AA /

L’armée israélienne a récemment admis avoir mené des opérations d’exhumation de tombes dans la bande de Gaza, suscitant des inquiétudes et des critiques.

Selon un porte-parole de l’armée, ces opérations visaient à confirmer que les corps des otages n’avaient pas été enterrés dans certains endroits spécifiques, basés sur des informations opérationnelles cruciales.

Lorsque les corps ne correspondaient pas à ceux des otages, l’armée israélienne affirme les avoir restitués avec “dignité et respect”. Cependant, des questions subsistent quant au traitement des dépouilles palestiniennes.

Des accusations graves ont été portées par des organisations telles qu’Euro-Med Human Rights Monitor, qui dénonce la destruction des tombes comme un mépris total du caractère sacré des morts. Les attaques délibérées contre des cimetières et d’autres lieux religieux pourraient être qualifiées de crimes de guerre, selon certaines interprétations du droit international.

La bande de Gaza a été le théâtre de nombreux bombardements meurtriers, avec un nombre élevé de décès, principalement parmi les civils, depuis le début du conflit avec le Hamas. La situation est tout aussi tragique en Israël, avec un nombre significatif de victimes parmi la population civile.

By mel