Une foule de 50 à 60 personnes a attaqué mardi une mosquée dans la banlieue de New Delhi, la capitale indienne, coûtant la vie à un imam adjoint de 19 ans.

Un groupe de 50 à 60 personnes attaque une mosquée à New Delhi
Anadolu Agency.

Mardi dernier, une foule de 50 à 60 personnes a lancé une attaque contre une mosquée située dans la banlieue de New Delhi, la capitale indienne, causant la mort d’un imam adjoint âgé de 19 ans. Selon Al Jazeera, la mosquée visée était Anuman Jama, à Gurugram, et l’attaque a été perpétrée par un groupe de 50 à 60 nationalistes hindous d’extrême droite.

L’incident a été décrit comme une agression violente impliquant des tirs et des incendies criminels, entraînant la mort d’une personne et en bénissant une autre. Les autorités ont lancé une enquête sur l’incident et ont procédé à quelques arrestations de suspects liés à l’attaque.

Suite à cet événement, Gurugram est resté sous tension tout au long de la journée, avec des manifestations dans les rues où des magasins de ferraille ont été incendiés et de petits restaurants vandalisés, la plupart appartenant à des musulmans. Des groupes nationalistes hindous d’extrême droite mènent des campagnes hostiles contre la prière du vendredi dans cette ville.

Il convient de noter que l’Inde a été confrontée à des critiques l’année dernière en raison de déclarations de fensantes émises par des hauts responsables du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP), qui est au pouvoir depuis 2014. Nupur Sharma, ancienne porte- parole du BJP, a suscité une indignation générale après avoir tenu des propos insultants envers le prophète Mahomet et sa femme Aicha lors d’un débat télévisé public. De même, un autre ancien porte-parole du BJP, Naveen Kumal Jindal, a été fortement critiqué pour ses commentaires anti-islam sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation parmi les utilisateurs des médias sociaux et les gouvernements de pays musulmans.

By mel