Dans un nouveau chapitre tragique du conflit israélo-palestinien, l’hôpital al-Chifa à Gaza a rapporté jeudi un bilan lourd de 50 morts suite à des tirs de l’armée israélienne. Les victimes, des Palestiniens rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza, incluent femmes et enfants, exacerbant une situation humanitaire déjà critique.

L’hôpital Al-Chifa à Gaza, le 22 février 2024. (DAWOUD ABO ALKAS / ANADOLU / AFP)

Amjad Aliwa, le directeur des urgences de l’hôpital al-Chifa, a déclaré : “On dénombre au moins 50 martyrs et plus de 120 blessés.” Cette attaque survient dans un contexte de tensions extrêmes, où la population de Gaza, déjà menacée de famine, fait face à des conditions de vie insoutenables.

Depuis le début du conflit le 7 octobre, le ministère de la Santé du Hamas rapporte plus de 30 000 morts à Gaza. D’autre part, une attaque terroriste le même jour a causé la mort d’au moins 1 160 Israéliens, majoritairement des civils.

Le conflit a également gagné en intensité avec des frappes israéliennes au sud du Liban, tuant deux personnes. Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, reste engagé dans des affrontements quotidiens avec Israël, soulignant l’escalade transfrontalière du conflit.

Sur le plan international, la Nouvelle-Zélande a récemment désigné l’intégralité du Hamas comme “entité terroriste”, rejoignant ainsi d’autres nations dans cette classification.

Dans un effort de médiation, la France, par la voix du président Emmanuel Macron, s’est dite prête à collaborer avec l’Arabie saoudite pour “travailler aux conditions d’une paix durable au Proche-Orient”. Un cessez-le-feu à Gaza est devenu une urgence partagée par de nombreux dirigeants internationaux.

La situation à Gaza reste précaire, avec des civils pris entre le feu croisé d’un conflit qui ne montre aucun signe de résolution imminente. La communauté internationale est appelée à redoubler d’efforts pour parvenir à une solution pacifique et durable.

By mel