16. C’est l’inquiétant nombre d’assassins du groupe clandestin islamophobe : action des forces opérationnelles. En raison de leurs projets à visée sanglante, chacun des membres se verra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris.
13 hommes et 3 femmes ayant déjà été placés sous contrôle judiciaire pour interventions islamophobes d’une violence innée, sont les composantes de cette dangereuse unité qui, contrairement à la fois précédente ne se faufileront pas à travers les filets de la justice.
Leur projet, de “tuer 200 imams extrémistes” s’est décliné en plusieurs autres actions. En premier lieu, ils projetaient d’empoisonner la nourriture halal présente dans les supermarchés, avec de la mort en se dissimulant sous des niqabs. Par ailleurs, ils souhaitaient assassiner l’orateur Tariq Ramadan pour créer un climat de terreur imminent. Enfin, ils avaient pour projet, de prendre d’assaut la mosquée de Clichy-la-Garenne en faisant exploser la porte et en encerclant ses bords avec des “tireurs à longue distance”.
Ces faits sont rapportés par le ministère public, mesurant la gravité des projections de ce groupuscule comme certaine. Concernant la tranche d’âge des 16 concernés, elle se situe entre 37 et 74 ans. Il a également été souligné que tous les membres du groupe ont un attrait marqué pour le monde militaire bien qu’ils aient chacun une profession différente. Parmi eux, se trouve un diplomate en poste à l’ambassade de France.
Lorsque l’enquête a été ouverte chez les membres du groupe respectifs, un arsenal inquiétant d’armes à feu ainsi que de munitions a été retrouvé. Enfin, des composants d’une fabrication d’explosifs de type TATP s’est également trouvée être de la partie dans le domicile des accusés. Pour le nombre de personnes incriminées, le dossier AFO est actuellement le dossier d’ultradroite le plus important jusqu’aujourd’hui, présenté devant la justice.
Le paradoxe d’un groupe islamophobe revendiquant une lutte anti-terroriste en voulant effectuer des actions du même registre semble faire surface une fois de plus. La sécurité se réduisant peu à peu chaque jour dans les rues de France, ce climat anxiogène semble dissimuler l’arrivée d’hostilités supplémentaires.