Ancien buteur de Chelsea, légende footballistique, Didier Drogba devient le cœur de l’attention internautique, le 7 novembre 2022. Le prédicateur, nommé Docteur Muhammad Salah aurait partagé des images de sa potentielle reconversion sur sa page officielle Facebook.
Les partages médiatiques se multiplient dans la soirée, tandis que la communauté se réjouit de cette nouvelle. Une photo partagée, le met en scène, accompagné de son ami, réalisant un duaa (une invocation), avec ses mains.
Cependant, à 20 h 45, la célébrité ivoirienne publie sur son compte Twitter : « Cette histoire devient virale, mais je n’ai pas changé de religion. C’est juste moi, qui rendais hommage à mes frères musulmans que je visitais dans mon village. Un moment de complicité.
Beaucoup d’amour et de bénédiction pour tous. »
La problématique dans cette affaire concerne le phénomène d’infobésité qui pèse sur le monde numérique. Parmi cet océan d’informations reçues quotidiennement, un nombre élevé d’entre elles demeurent complètement fausses. Ce phénomène médiatique intitulé « fake news » ne cesse de croître ces dernières années.
Ses conséquences peuvent être néfastes notamment pour les jeunes internautes qui ne vérifient pas systématiquement la source de leurs données. Les fakes news révèlent parfois une injustice, un mensonge voire une atteinte à la personne. Dans le cas de Didier Drogba, la pertinence d’attendre son témoignage avant de propager massivement la nouvelle, aurait été la bienvenue.