La récente attaque contre un refuge de l’ONU à Khan Younès a choqué la communauté internationale. Avec un bilan lourd de 13 morts et 56 blessés, dont 21 graves, cette tragédie soulève des questions cruciales sur la sécurité des civils dans les zones de conflit.

Un centre de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) touché par des tirs à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 24 janvier 2024. (RAMEZ HABBOUB / ANADOLU / AFP)

Selon la directrice des relations extérieures de l’UNRWA, le refuge attaqué abritait des personnes déplacées de la bande de Gaza. Philippe Lazzarini de l’UNRWA a dénoncé cette attaque comme une “violation flagrante des règles de la guerre”. L’armée israélienne a encerclé Khan Younès, intensifiant la crise. Les combats continus compliquent les déplacements sécurisés, mettant en danger la population civile. Israël a ouvertement accusé le Qatar de soutenir le terrorisme, une déclaration controversée du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, exacerbant les tensions internationales.

En réponse à la crise, l’Italie et la France ont pris des initiatives pour soigner les enfants blessés de Gaza, montrant un élan de solidarité européenne face à cette tragédie.

La communauté internationale a réagi avec inquiétude et condamnation face à l’attaque du refuge de l’ONU à Khan Younès. L’ONU, l’Union Européenne et plusieurs pays ont appelé à une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités. Des manifestations de solidarité avec les victimes palestiniennes ont eu lieu dans plusieurs capitales mondiales, mettant en évidence la préoccupation croissante pour la crise humanitaire dans la région. Des organisations de défense des droits humains ont également demandé un cessez-le-feu immédiat et la protection des civils, soulignant que les attaques contre des refuges humanitaires violent le droit international.

L’impact de l’attaque sur les populations civiles est profond et durable. Avec des milliers de personnes déplacées à Gaza, la pression s’accroît sur les ressources déjà limitées. Les systèmes de santé, déjà fragilisés par le conflit et la pandémie, sont débordés. L’UNRWA et d’autres organisations humanitaires intensifient leurs efforts pour fournir des abris, de la nourriture, de l’eau potable et des soins médicaux d’urgence. Cependant, l’accès à certaines zones reste difficile en raison des combats continus.

Des négociations intensives entre les parties concernées ont été rapportées, avec la médiation de pays voisins et d’organisations internationales. Il y a un espoir prudent pour un cessez-le-feu temporaire, qui pourrait permettre l’acheminement d’aide humanitaire essentielle et l’évacuation des blessés. La situation reste cependant volatile, et la communauté internationale reste en alerte pour répondre à toute évolution.

By mel