Selon les analyses des politiques, la Turquie chercherait probablement l’autorisation de la Russie pour mener l’opération et éviter de nuire aux relations bilatérales qui ont longtemps été l’otage des crises régionales.

Le ministre turc de la Défense : Hulusi Akar, a annoncé samedi que l’opération aérienne et terrestre longtemps spéculée, viserait la milice syrienne kurde YPG. L’ouverture de l’espace aérien aurait également été convenu lors d’un entretien entre la Russie et la Turquie.

Ankara, qui a fait allusion à une opération terrestre à grande échelle contre l’armée Kurde syrienne, a accusé le PKK et les YPG, potentiellement impliqués dans l’attentat à la bombe du 13 novembre à Istanbul ayant tué six personnes. En fin novembre, une offensive avait été lancée au nord la Syrie, pour accélérer les plans de riposte d’Ankara.

Le consentement du régime Syrien, est actuellement la clé pour que la Russie puisse ouvrir l’espace aérien. Ankara chercherait par conséquent à resserrer ses liens avec le gouvernement syrien pour effectuer son plan de défense.

Le président turc Erdogan a donc récemment déclaré aux journalistes que la Turquie pourrait être « de retour sur la bonne voie » avec la Syrie. Il n’en demeure pas moins que les avions F-16 turcs sont en mesure de frapper des cibles YPG à une distance considérable, fait alarmant pour le gouvernement syrien.

« Ce qu’Ankara a négocié, c’est d’assurer le retrait des forces kurdo syriennes jusqu’à 30 km en Syrie. Dans les déclarations officielles, le Kremlin a toujours souligné qu’il avait convaincu la Turquie contre une opération terrestre », a déclaré le président turc à Arab News.

“La seule condition préalable de Moscou pour donner son feu vert à l’utilisation de l’espace aérien serait de demander des garanties à la Turquie afin de normaliser les liens avec le régime d’Assad, et de proposer un plan de sortie après l’opération”, a-t-il ajouté.

L’alliance des deux forces militaires serait donc efficace dans le cas où la coopération du régime syrien donnerait lieu à une ouverture de la zone en se retirant des frontières turques.

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