Une lutte de pouvoir entre les deux généraux aux commandes du Soudan qui a causé la mort de 56 civils et de 3 employés du Programme alimentaire mondial de l’ONU
Les affrontements armés se sont poursuivis jusqu’à dimanche. Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé la suspension temporaire de ses opérations au Soudan après la mort de trois de ses employés dans des violences et des dégâts critiques infligés à l’un de ses avions.
La Ligue arabe est prête à tout mettre en œuvre pour aider le Soudan à sortir de la crise conformément aux intérêts du peuple soudanais, ajoute le communiqué.
Plus tôt dimanche, la réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe s’est tenue au niveau des représentants permanents à la demande de l’Égypte et de l’Arabie saoudite dans le but de discuter de la situation au Soudan, où les affrontements armés se poursuivent depuis samedi.
Pendant ce temps, l’armée régulière soudanaise a donné son consentement dimanche à la proposition des Nations Unies d’ouvrir des couloirs humanitaires pendant trois heures au milieu d’affrontements avec un groupe paramilitaire connu sous le nom de Forces de soutien rapide (RSF).
La Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (UNITAMS) a déclaré que le commandant des forces armées soudanaises, le général Abdel Fattah Al Burhan, et le commandant des RSF, le général Mohamed Hamdan Dagalo, ont “accepté une proposition… de s’engager à une pause temporaire dans les combats”. pour des raisons humanitaires de 16h00 à 19h00.”
Dimanche, les présidents égyptien et sud-soudanais se sont entretenus par téléphone et ont exprimé leur volonté de servir de médiateur entre les parties en conflit au Soudan.
Des affrontements entre l’armée régulière soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté samedi, avec pour épicentre Khartoum, la capitale soudanaise. Les forces gouvernementales ont accusé les RSF de mutinerie et ont lancé des frappes aériennes contre leurs bases.
Les RSF ont revendiqué le contrôle du palais présidentiel de Khartoum et des aéroports de Khartoum et de Merowe. L’armée nationale a démenti la prise de contrôle du palais présidentiel.
Tard samedi, le commandant en chef des forces armées soudanaises, Abdel Fattah Al Burhan, a publié un décret pour dissoudre les RSF.