Victime de catastrophe naturelle, le Pakistan a subi de gros dégâts matériel et une perte en vie humaine de près de 1 400 personnes et de 12 722 personnes blessées. 

La situation actuelle au Pakistan, un pays inondé par les pluies de mousson.

Touchés par des pluies de mousson depuis mi-juin, des centaines de villes et de villages sont affectés par des inondations dans la Province du Sind. Des rivières en crue, des récoltes détruites, ce sont là des années de vie de dure labeur qui ont été réduites à néant. Les dégâts sont gigantesques. Sont détruits plus de 3 451 km de routes, 162 ponts, 170 commerces et 949 858 habitations endommagées.

Une tragédie qui touche le pays, laissant sa population sans repère et confrontée à de dures épreuves. Des familles ont été évacuées à des campements de fortunes, en attendant la reconstruction du pays et l’avenue des jours meilleurs.

De ce fait ces personnes vivent dans des conditions de vie très pénibles. Elles sont exposées à tous les dangers et maladies liées au manque d’eau potable, à la mal nutrition et la malaria.

L’ubiquité des eaux stagnantes entraîne la multiplication des moustiques et certaines épidémies. Des maladies causées par un manque d’hygiène comme les maux d’estomac et des infections cutanées.

900 établissements de soins ont été endommagés, dont 180 totalement détruits, d’après l’OMS.

Chaque jour, des sauveteurs portent secours aux habitants du Sind pris au piège, car certaines villes du district de Dadu (sud) n’ont pas été entièrement évacuées. 

La visite du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres au Pakistan

Lors de sa visite à Islamabad au Pakistan le secrétaire de l’ONU dépassé par l’état actuel du Pakistan, a déclaré samedi 10 septembre dernier n’avoir «jamais vu un carnage climatique de cette ampleur», et appelle les grands pollueurs à «arrêter cette folie» consistant à investir encore dans les énergies fossiles.

Aussi, il invite les puissances mondiales «à investir dès maintenant dans les énergies renouvelables et à mettre fin à la guerre contre la nature».

De même il incite les communautés internationales à venir en aide financièrement au Pakistan, qui aurait besoin de fonds faramineux pour se reconstruire. D’après le centre gouvernemental d’aide aux victimes des inondations, les estimations du coût provisoire de la catastrophe s’élèvent à plus de 30 milliards de dollars.

Donc pour traverser cette lourde épreuve, le Fonds monétaire international (FMI) s’est réuni à Washington fin août, pour accorder au Pakistan un programme de prêts de six milliards de dollars. Mais il est évident que le pays aura besoin de bien plus pour assister la population et reconstruire les infrastructures détruites par les inondations. De leur côté, les Nations unies et le gouvernement Pakistanais ont lancé un appel aux dons de 160 millions de dollars pour financer l’aide d’urgence. 

Sont présentes sur le territoire Pakistanais présentement, certains organismes dont entre autres des ONG Canadiennes en partenariat avec des associations musulmanes Françaises pour accompagner les victimes de cette catastrophe naturelle. Qu’Allah leur facilite et leur vienne en aide, Amin !!

By Mehdi

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