La décision d’empêcher l’application mondiale “Tik Tok” de fonctionner en Jordanie a été officiellement prise. La direction de la sécurité publique a annoncé son immédiate suspension en raison d’une utilisation nocive notamment durant les grèves de camionneurs ayant engendré un meurtre politique.


Le meurtre du colonel Abdul Razzaq Al Dalabeh dans la ville jordanienne de Ma’an, serait une des principales causes de l’interdiction de l’application. Une multitude de clips vidéo de la grève des transports incluant des chansons incitant au sabotage des routes jordaniennes ont été publiés sur Tik Tok.

La Jordanie a pour habitude de restreindre l’accès à la plateforme pour ses citoyens, en particulier durant les périodes de troubles politiques. Par conséquent, l’unité de cybercriminalité de la direction de la sécurité publique a annoncé que l’unité et les équipes se mobilisaient fermement pour surveiller chaque publication sur les réseaux sociaux. Particulièrement ce qui concerne les discours de haine, de vandalisme et d’agression des forces de l’ordre.

La plateforme Tik Tok est également à l’origine de l’utilisation abusive de la plateforme par ses utilisateurs, que ce soit en propageant un appel massif au chaos ou encore en publiant des vidéos de propagande anti-Royaume pour influencer les jeunes citoyens.

Musab Al-Rahahlel, chef de la branche anti-criminalité de l’unité anti-cybercriminalité de la direction de la sécurité publique, a confirmé la surveillance pointilleuse des contenus présents sur les réseaux sociaux, afin de faire reculer les semeurs de discordes.

Al-Rahahleh a indiqué, dans des communiqués de presse, que de nombreuses vidéos anciennes étaient surveillées et que leur source provenait de l’extérieur de la Jordanie, où elles ont été publiées sur la base qu’il s’agissait de son discours, en plus de nombreuses vidéos d’anciens événements dans le but de semer le chaos. , l’incitation et la propagation des conflits.

En outre, les dizaines de comptes qui attisent la sédition et incitent à des actes de vandalisme proviennent pour la plupart de l’extérieur de la Jordanie et de nombreux individus ayant attisés la sédition à l’intérieur du Royaume, seront confiés à l’organe judiciaire.

Ce combat, à principal but idéologique, revêt également une signification protocolaire. Il s’agit de tenter de protéger le pays des attaques virtuelles qui contribuent au contrôle des esprits ainsi qu’aux tentatives de perturbation dangereuse de la zone.

Les Jordaniens ont cependant contourné cette interdiction grâce à l’utilisation d’une solution informatique intitulée VPN. Il se définit comme une extension permettant à l’utilisateur d’envoyer et de recevoir des données au sein de réseaux publics tout en gardant un statut privé. Il s’agit d’une sorte de pont virtuel mis au point pour être invisible à travers le monde en visionnant des contenus interdits par le pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.