Tandis que la lutte contre l’antisémitisme est au cœur des préoccupations françaises, la critique politique du sionisme est directement assimilée à de l’antisémitisme par le commun des politiques. Toutefois, la tendance peut parfois s’inverser comme le témoigne la récente vidéo du journal « Le Monde ».

La position de la critique d’Israël en France

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« Critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue, une collectivité composée de citoyens juifs, revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté juive dans son ensemble », reflètent les pensées explicitement exprimées par la majorité de la sphère politique française.

Cependant, les historiens affirment qu’une majorité de Juifs socialistes appartenant au mouvement du Bund, à la fin du XIXe siècle, n’étaient assurément pas sionistes, tout comme la masse juive orthodoxe d’Europe orientale, fervent opposant de ce mouvement.

Cependant, si l’on en croit les différentes diffusions des médias français concernant ce sujet, critiquer la politique du gouvernement israélien serait une manifestation d’antisémitisme.

Les propos jadis tenus par l’homme politique Manuel Valls le confirment d’ailleurs : « Il y a un antisémitisme ancien, et il y a un antisémitisme nouveau. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers. Il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires, celui d’une jeunesse radicalisée. Il y a l’antisémitisme insupportable de l’extrême-droite, toujours présent. Mais on trouve aussi un antisémitisme dans l’extrême gauche ».

Dans l’esprit de l’homme politique, l’antisémitisme des “quartiers populaires”, celui d'”une jeunesse radicalisée”, celui qui sévit dans tout ou partie de l’extrême gauche, c’est la version anti sioniste déclenchée et provoquée, selon le Premier ministre, par “la haine d’Israël”.

Une vague de changement

Si l’on en croit la diffusion da la récente vidéo YouTube du média :  « Le Monde », un changement drastique de la position du sionisme religieux a été effectué dans l’explication du conflit israélo-palestinien.

Une exposition explicite, concise sur la naissance du sionisme religieux et ses effets néfastes en indiquant chronologiquement chaque étape clé du processus. La surprise de l’audience se ressent dans les commentaires, la perception des médias dans le conflit semble être aux antipodes de l’initiale prise de position générale.

Bien que la dénonciation des agissements abjects de l’Etat d’Israël envers le peuple palestinien, soit le minimum syndical à effectuer dans un dessein d’information, il n’en demeure pas moins que la distinction entre le sionisme religieux et la simple appartenance au culte judaïque se doit d’être faite.

Serait-ce le début d’une réforme médiatique concernant l’exposition des conflits à juste mesure ?

By doria