Egypte : Sameh Shoukry affirme le rôle de médiateur de son pays face à la tension existante entre la Palestine et Israel

C’est ce qu’a dit le ministre lors d’un appel téléphonique avec son homologue britannique, James Cleverly, selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères

Une grève générale globale a eu lieu dans les territoires palestiniens pour dénoncer le meurtre de 11 Palestiniens par l’armée israélienne et les dizaines de blessés à balles réelles lors de sa prise de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que Shoukry avait reçu un appel téléphonique de Cleverly concernant les développements dangereux qui se déroulent dans les territoires palestiniens occupés.

Les deux ministres ont également discuté des moyens de renforcer les efforts internationaux et régionaux pour contenir les tensions entre les parties palestinienne et israélienne.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que Shoukry avait informé son homologue britannique “des efforts que l’Egypte a faits et continue de faire pour soutenir le calme dans les territoires occupés et encourager les deux parties à reprendre les négociations“.

Au cours de l’appel, Cleverly a exprimé “l’extrême préoccupation de son pays face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans les territoires palestiniens et à l’augmentation de la violence entre les deux parties“.

Il a affirmé, “l’engagement de son pays à travailler avec des partenaires internationaux et régionaux, menés par l’Egypte, pour contenir les tensions et encourager les parties à reprendre les négociations de paix“.

Les négociations entre les deux parties sont au point mort depuis avril 2014. À la suite du refus d’Israël d’arrêter les activités de colonisation et de libérer un lot de détenus palestiniens, en plus de son désaveu du principe de la solution à deux États (palestinien et israélien).

Les ministres égyptien et britannique ont également évoqué la guerre russo-ukrainienne, qui dure depuis un an, et se sont accordés sur “la gravité de la poursuite de la crise, avec ses répercussions sur les différents plans économiques, politiques et sécuritaires“, selon à la déclaration.