Les pro du chiite Moqtada Sadr affrontent les forces de l’ordre sur la place Tahrir à Bagdad.

Les partisans du grand chef religieux chiite irakien Moqtada al-Sadr tentent d’entrer dans la zone verte de Bagdad. Alors que le parlement irakien tient une session sur la démission de son président.

Les partisans de Sadr ont tenté de passer devant les forces de sécurité qui gardaient le parlement mercredi, avant d’être confrontés à la police anti-émeute.

Les médias d’État irakiens rapportent également que trois roquettes Katyusha étaient tombées sur la zone verte.

Ali Hashem d’Al Jazeera, rapportant de la région plus tôt, a déclaré que les manifestants avaient jeté des pierres sur les forces de sécurité et a ajouté qu’ils tentaient de se rendre au parlement.

« Le président du parlement quitte l’alliance avec Muqtada al-Sadr et rejoint l’alliance rivale. Les gens ici essaient d’empêcher la session parlementaire de se tenir », a-t-il déclaré.

« Les partisans de Muqtada al-Sadr se sentent trahis en ce moment parce que les rivaux…. essaient de former une nouvelle coalition », a-t-il également déclaré. “Un nouveau Premier ministre sera nommé et c’est ce qu’ils ne veulent pas.”

De ce fait, les affrontements intenses entre les deux camps ont fait quelques blessés.

Perte en vie humaine suite aux Combats entre Pro d’Al-Sadr et la police

La collision entre les forces de sécurité et les partisans d’Al-Sadr survient près d’un mois après que des combats ont éclaté entre des milices soutenant al-Sadr et d’autres soutenant ses rivaux chiites le 30 août. Plus de 30 personnes sont mortes dans les pires violences que Bagdad ait connues depuis des années, avant qu’al-Sadr n’ordonne à ses partisans de se retirer.

Le bloc d’Al-Sadr a remporté le plus de voix lors des élections législatives d’octobre dernier. Mais il n’a pas été en mesure de former un gouvernement majoritaire. Il a ensuite ordonné à son bloc de démissionner en masse du parlement, ce qu’il a dûment fait en juin.

Les partisans d’Al-Sadr ont pris d’assaut le parlement fin juillet pour empêcher l’Alliance-cadre de coordination soutenue par l’Iran de former un gouvernement.

Avec les rassemblements qui ont suivi, les affrontements avec les forces de sécurité, les contre-rassemblements et un sit-in devant le parlement, le processus de formation du gouvernement est au point mort.

Al-Sadr appelle maintenant à la dissolution du parlement et à des élections anticipées et est dans une lutte de pouvoir avec ses rivaux soutenus par l’Iran depuis le vote.

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