Dans un paysage paisible de dévotion, vêtu du Ihram d’une blancheur immaculée, Sami Zayn, le célèbre catcheur professionnel canadien âgé de 39 ans, a laissé de côté son image de gladiateur moderne pour se joindre aux longues processions de pèlerins en Terre sainte. C’était le 25 mai dernier, lors de sa première Omra, sur l’immense esplanade de la Grande Mosquée de La Mecque.

Sami Zayn, le célèbre catcheur professionnel d’origine syrienne, est connu pour son talent sur le ring et son charisme indéniable. Mais au-delà de sa carrière dans le monde du catch, Sami Zayn entretient un lien profond avec l’islam, qui fait partie intégrante de son identité et de sa vie.

Loin des arènes bruyantes qui s’enflamment à chacune de ses apparitions, la superstar québécoise, d’origine syrienne, membre de renom de la World Wrestling Entertainment (WWE), était méconnaissable dans son humble pagne islamique, symbolisant son immersion dans un état de sacralisation.

Face à la Sainte Kaaba, drapée d’un tissu noir sublime, orné de calligraphies en fil d’or de la Shahada (la profession de foi musulmane) et de versets coraniques, l’émotion de Sami Zayn a été si intense qu’elle a réussi à transpercer la cuirasse de son personnage de lutteur moderne.

Cette émotion indescriptible, d’une force inouïe, a poussé la foule adulatrice du catcheur à partager largement son expérience via Twitter et un vlog, où il a immortalisé en images son voyage mémorable. Sous son vrai nom, Rami Sebei, Sami Zayn n’a pas tari d’éloges envers la WWE, la fédération pour laquelle il est une des stars, qui lui a permis de réaliser son rêve le plus cher en marge de l’événement phare de la Night of Champions à Djeddah.

By mel