La construction de la grande mosquée d’Angers, “Abu Bakr Essedik”, est perturbée par un second événement de vandalisme. Lors du mois de septembre 2021, l’édifice religieux avait déjà été ciblé par un groupe islamophobe. Pour cause, de nombreuses vitres avaient été brisées, laissant apparaître sur les murs, de graves profanations avec des inscriptions à caractère racistes.

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Cette année, une nouvelle tentative d’avilissement de la communauté musulmane a eu lieu. La construction de la grande mosquée, visible par sa prestance et sa splendide étendue, s’est attirée la foudre des brigands hostiles à l’islam. L’association des musulmans d’Angers (AMA), exprime son indignation mêlée à une pointe de tristesse, en constatant l’ampleur des dégradations.

« Cette fin de semaine, de nombreuses vitres ont été brisées, des câbles arrachés, des tableaux électriques détruits. Ces actions de vandalisme et d’intimidation s’ajoutent aux nombreux actes de profanation du chantier de la mosquée, par des têtes de cochons et des inscriptions racistes et islamophobes. », déclare péniblement Mohamed Briwa, profondément attristé par les dégâts.

En effet, l’édifice religieux, lieu de prière et de recueillement, a une importance capitale dans le cœur des musulmans. Cette attaque lâchement effectuée, semble peu médiatisée sur la toile. Étant donné que les auteurs des faits sont récidivistes, leur action constitue clairement un épisode consécutif d’acharnement. Par conséquent, la seconde plainte est déposée à contrecœur par les recteurs du lieu de culte, qui désespèrent d’obtenir justice après cet événement. 

By Mehdi

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